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En 1943, le premier terrain municipal de Trélazé est construit dans le quartier du Buisson.
Communément appelé stade de l’abattoir du fait de sa proximité avec ce lieu et avec les douches municipales (aujourd’hui tous deux disparus), le stade est baptisé Staline en 1952.

Trop petit pour être homologué, il est essentiellement utilisé par les écoles et par les clubs de football lors des entraînements.
De nos jours, un restaurant et une station de lavage occupent ces espaces.

En 1973, afin de recentrer les équipements sportifs de la commune, la municipalité de M. Hochart construit un ensemble sportif à la Goducière, comprenant un stade et un gymnase (l’actuel Goducière 1).
Plusieurs sports y sont pratiqués comme l’athlétisme, le football, le handball, le futsal, le badminton…

Le projet ne s’arrête pas là puisqu’entre 1973 et 1974 une piscine est construite à côté du stade, intégrant ainsi le complexe de la Goducière.
En 2004, une nouvelle salle est édifiée pour remplacer celle de Léo Lagrange. Elle accueille le club de basket-ball, il s’agit de l’actuelle Goducière 2.

Dès 1954, la municipalité de Trélazé envisage de créer un bassin de natation dans le vieux fond du Buisson, appartenant à la Commission des Ardoisières d’Angers (C.A.A.). Mais la C.A.A. refuse et le projet n’aboutit pas.

Dans les années 1960, la ville de Trélazé souhaite construire une piscine dans le parc sportif Léo Lagrange mais cette demande est rejetée par le conseil départemental de Maine-et-Loire.
Le 5 février 1971, différents acteurs de Trélazé se mobilisent et écrivent une lettre au préfet pour demander la création d’une piscine. C’est un Bassin d’Apprentissage Mobile (B.A.M) qui est finalement mis en place et qui circule dans tout le département.

Le 11 mars 1973, suite au succès des Bassins d’Apprentissages Mobiles et à la volonté de développer les piscines pour éviter les noyades (comme celle se produisant à Juigné-sur-Loire le 18 juillet 1969), le gouvernement lance une vaste opération de construction de piscines, c’est le projet « mille piscines ».
Trélazé est retenue dans le cadre de ce projet et le 15 juillet 1974, un arrêté annonce l’ouverture publique de la piscine.

C’est le Foyer Espérance qui évolue au sein de cet ensemble sportif. A l’origine, le club joue au stade de l’Union Fraternelle situé derrière l’Eglise Saint-Pierre. Dans le cadre d’un plan d’urbanisation du bourg de Trélazé, la commune achète le stade de l’Union pour un euro symbolique et construit le complexe Bernard Bioteau, situé rue des toises.
En 2002, le Foyer Espérance s’installe définitivement dans ce nouvel ensemble sportif composé de deux stades, d’une piste de bicross et d’un boulodrome.

Implantée sur l’ancien site ardoisier de la Porée, cet équipement multifonctionnel accueille des événements de grande envergure dans les domaines sportifs et culturels.
Depuis son ouverture au public en juin 2013, de nombreuses manifestations se sont déroulées dans cette salle de 10942 m². Pouvant recevoir jusqu’à 6500 spectateurs, c’est la salle polyvalente la plus grande du département.
Souhaitant promouvoir le sport de haut niveau, la salle de Trélazé a déjà fait ses preuves en accueillant la demi-finale de la Fed Cup en avril 2016 et la Coupe de la Ligue féminine de handball, avec chaque fois, l’équipe de France en tête d’affiche.