Futsal

Fondées dans les années 1930 par Juan Carlos Cériani Gravier, les premières règles du futsal ont vu le jour en Uruguay avant de s’étendre au Brésil et plus largement aux pays hispanophones et lusophones. Plus qu’un mot-valise, Juan Carlos Cériani Gravier a inventé un nouveau sport avec des règles strictes afin d’éduquer et de responsabiliser les joueurs.

AJAC-FUTSAL (Association de la Jeunesse pour l’Action et la Culture)
La section futsal de l’AJAC a vu le jour en 1987 à Trélazé.

Le Sporting Club Diabolos Trélazé
Créée par des footballeurs de l’Association Spotrive et Culturelle des Plaines (A.S.C.P.T.), cette association de futsal est née en 1994 à Trélazé.

Le saviez-vous ?

Le mot « futsal » (officialisé par la Fifa en 1997), vient de l’Espagnol « futbol de salon » et du Portugais « futebol de salao » signifiant « football en salle ». Ce sport apparaît en France vers 1978 sous l’appellation « football Brésilien ».

Boxe anglaise

Les débuts de la boxe à Trélazé se sont déroulés au Foyer Beaumanoir puis, fort de son succès, Trélazé Boxing Club est né en 1989.

Boule de fort

Apparue en Anjou au début du XIXe siècle, la pratique de la boule de fort est classée comme jeu traditionnel des Pays de la Loire dans l'inventaire du patrimoine culturel immatériel français.

Véritable vecteur de sociabilité, la boule de fort se joue initialement entre hommes dans différentes sociétés, cercles ou amicales.

En 1900, près de 1000 sociétés de boule de fort sont recensées dans le Maine-et-Loire. En 2007, elles sont au nombre de 316 dans le département.

Les chants qui accompagnent les joueurs

Coeur de pierre

Le Perreyeux

L'Armoricaine

Le saviez-vous ?

Dans les sociétés de boule de fort, la présence des femmes, des enfants ou des étrangers n’est admise qu’à partir des années 1970. Le port de chaussons obligatoire.

Les croyances et les mythes pour expliquer l’invention de la boule de fort :

- Creusant des fossés pour la construction de la levée de la Loire, certains forçats auraient utilisé leur propre boulet chaîné pour jouer à la boule.
- Des meuniers se servant des billes de bois usées de leur moulin auraient créé ce jeu.
- Les mariniers naviguant sur la Loire auraient inventé ce jeu dans les cales incurvées de leur navigation, ce qui expliquerait pourquoi le terrain de la boule de fort possède cette forme si particulière et pourquoi la boule de fort s’est développée en Anjou.

Les caractéristiques de la boule de fort

Le but de ce jeu, reconnu comme sport, est semblable à celui de la pétanque : les joueurs, constitués en équipe, lancent leurs boules vers le « cochonnet » appelé « maître ». L’équipe la plus proche du « maître » gagne le point et la première à atteindre 10 points (ou 12 points lors d’une compétition), remporte la partie.

- La boule :
Dotée d’un côté fort (qui a donné son nom au jeu) et d’un côté faible (plus léger), la boule de fort est en déséquilibre constant, ce qui lui donne une trajectoire courbe.
La boule de fort, telle qu’on la connaît aujourd’hui, mesure 12 ou 13 cm diamètre et 9,5cm d’épaisseur pour un poids oscillant entre 1,5 et 2 kg. Elle est constituée de deux parties séparées par un fer cerclé.
Cette forme est officialisée et uniformisée au début du XXe siècle.

- Le Terrain :
Appelé « jeu », ce terrain incurvé de 18 ou 24 mètres de longueur et de 5 ou 6 mètres de large, n’est pas sans rappeler la forme d’une coque de bateau renversée. Le lancé d’une boule sur le jeu peut durer entre 45 secondes et 1 minute. Initialement situés en extérieur et fragilisés par les intempéries, ces terrains se couvrent à partir de 1965. Le port de chaussons y est obligatoire.

La boule de fort à Trélazé

De nombreuses sociétés de boule de fort voient le jour au XIXe siècle. Chacune d’elle est régie par un règlement qui lui est propre. La première à Trélazé date de 1839 et s’appelle Beauséjour.
Ces sociétés ne possèdent pas toutes un jeu de boule de fort. La majorité d’entre elles porte des noms symboliques comme : la Renaissance, la Liberté, l’Espérance, la Fraternité… . D’autres font appel à des émotions comme la Solitude (fondée en 1852), ou la Gaieté.

Aujourd’hui, trois sociétés de boule de fort sont encore en activité à Trélazé : la Tour du Moulin, le cercle la Bretonne et l’Amicale des Fresnais Beaumanoir.

La Tour du Moulin

Fondée en 1902, la Tour du Moulin organise divers challenges chaque année.

Basket-ball

En 1940, le basket-ball fait sa première apparition à Trélazé avant de disparaître presque aussitôt, faute d’entraîneur.
En novembre 1950, suite à la création de l’A.S.C.T. (Association Sportive et Culturelle de Trélazé), une section de basket-ball se forme sous les couleurs rouge et bleu. Deux équipes, l’une féminine et l’autre masculine, sont créées. Dès 1962, le club joue à la salle du PROFAC (aujourd’hui occupée par le Trélazé Fitness Club).
En août 1961, les dirigeants de l’A.S.C.P. (Association Sportive et Culturelle des Plaines) aident à la formation d’une équipe féminine évoluant en départemental, rejointe en 1964, par une équipe masculine. Cette section pratique le basket-ball au stade du Buisson et porte les couleurs bleu et blanc. La présidence est assurée par M. Tanne.

En 1965, la fusion de l’A.S.C.P et de l’A.S.C.T engendre la création d’une seule association : l’A.S.C.P.T.

Le basket-ball prend un nouveau départ au gymnase Léo Lagrange, sous la présidence de M. Pierre Maudet et des responsables suivants : M. Gilles, M. Philippe, M. Bossé, M. Grellier et M. Bernard Maudet.
En un an, la section passe de 80 à 120 licenciés avec douze équipes (six féminines et six masculines).
Dans les années 1970, un nouvel équipement municipal est construit : La Goducière 1. L’équipe fanion féminine en excellence régionale (porte de la nationale 3 à l’époque) y évolue quelques années.
La section est alors essentiellement féminine car les équipes masculines rencontrent une forte concurrence avec le handball et le football.

Dans les années 1980, le basket-ball s’essouffle et descend à 44 licenciés en 1988.
En 1990, le basket redémarre avec les séniors filles qui terminent 2ème au challenge de l’espoir. En 1991, le club, présidé par Paul Gaudichet, compte 74 licenciés et 7 équipes, puis en 1998, 128 licenciés pour 13 équipes.
En 2011, l'A.S.C.P.T. rencontre de fortes difficultés et la section basket prend son autonomie.
Le 1er septembre 2011, une Assemblée Générale constitutive a lieu et Trélazé Basket voit le jour.
De nos jours, le club compte 210 licenciés et 20 équipes.

Entretien avec Mireille Ameteau, une ancienne joueuse de basket :

"Pour ma part je suis entrée au club de basket (l’un des seuls sports proposés aux filles à l’époque, en dehors de la gymnastique) en septembre 1969, sur la recommandation de ma prof de gym au collège de Trélazé (actuel collège Jean Rostand). Je pratiquais le basket depuis mon entrée en 6ème en ASSU (UNSS).
J’ai pratiqué dans l’équipe cadette. Nous évoluions à l’époque sous la couleur “violet” je crois. Le président de la section basket était alors Charles Grellier, la secrétaire Christiane Prat.
Cette année là, l’équipe sénior féminine a remporté la Coupe de l’Anjou.
J’ai intégré l’équipe séniors par le jeu des surclassements en 1971. L’équipe évoluait en départemental. Nous sommes ensuite montées en régional sous la houlette d’Alain Besse, notre entraîneur issu du club angevin Jules Ferry. Lorsque j’ai quitté le club, l’entraînement était assuré par Hugo Joufflineau, issu du club angevin de Belle-Beille.
Dès l’année 1971, j’ai pris en charge l’entraînement d’une équipe “poussines-benjamines” composée d’Odile et Pascale Andreau, Catherine Goua, Marilyne Ménard, Anne Pedziwiatr, Sylvie Rabineau, Jocelyne Thibault.
J’ai suivi l’équipe jusqu’en 1975, mon entrée dans la vie active ne me permettait plus d’assurer les entraînements mais je suis restée au club en tant que joueuse jusqu’en 1986. J’y ai assuré les fonctions de secrétaire quelques années sous la présidence de René Gilles.
Les équipes de basket, de hand et de foot se supportaient mutuellement à l’époque."

Handball

En 1966, le handball fait son apparition à Trélazé en intégrant l’A.S.C.P.T.
A l’origine, cette section est créée par des footballeurs trélazéens.

Le saviez-vous ?

En 1975, la section est en plein essor et compte plus d’une centaine de filles et de garçons.

Entre 1989 et 1996, la section handball est mise en sommeil à Trélazé.

1996 : l’année de la renaissance du handball à Trélazé.

Le club continue de monter et, en 2010, l’équipe sénior masculine intègre de nouveau le championnat régional après 30 ans !
Le 25 juin 2011, suite à la fermeture de l’A.S.C.P.T., un club de handball est créé : le Trélazé Handball (THB).
Depuis, le club continue d’évoluer et organise différentes activités autour du handball.
En 2014, le club obtient le premier label or pour l’école de handball ainsi que le bronze pour l’école d’arbitrage.

Football

Cliquez ici pour l'interview de Marc Berdoll

Tout au long du XXe siècle, pas moins de sept clubs de football se sont succédés, côtoyés et ont marqué l’histoire de Trélazé ; ce qui en fait l’un des sports les plus emblématiques* de la commune :

- Les Gars d’Armor : de 1924 à 1948.
- Le Club Sportif Ouvrier Trélazéen (C.S.O.T.) : de 1925 à 1928. N’ayant pas de siège social fixe, il sera hébergé à la Coopérative appelée « Avenir du Prolétariat », avant de disparaître.
- L’Eglantine créée en 1935.
- Le Foyer Espérance de Trélazé fondé en 1949.
- Le Club Sportif Jean Jaurès, né en 1923 à Angers, devenu trélazéen de 1950 à 1998.
- L’A.S.C.P.T. football : de 1962 à 1998.
- Le Football Club Ardoisière : de 1983 à 2010.

- L’Entente Sportive Trélazéenne : de 1993 à 1996.

C’est certainement dans les années 1920 que Trélazé accueille sa première corporation de football, sous l’égide d’un patronage appelé Espérance de Trélazé. Cette première tentative est de courte durée puisque le curé Maugeais n’approuve pas cette pratique sportive qui prive les joueurs des vêpres du dimanche.

Citation

*: « A un moment donné, il y avait quatre clubs de foot à Trélazé pendant la période des ardoisières ( le CS Jean Jaurès, l’Eglantine, le Foyer Espérance et l’A.S.C.P.T.) or, la ville ne comptait pas le même nombre d’habitants qu’aujourd’hui donc c’est assez énorme ! Différentes nationalités étaient dans ces clubs de foot car tout ça était lié aux ardoisières. Il y avait des influences de gens de l’Est, des Bretons, des Portugais, des Turcs… et 3000 salariés. » Propos de Gérard Lebrin (joueur, coach puis entraîneur au club du Foyer Espérance).

Les Gars d’Armor

En 1924, l’Abbé Jollec, aumônier des bretons opérant pour les ardoisières, crée la société les Gars d’Armor au sein du patronage. Son objectif est d’occuper et d’initier la jeunesse à des pratiques physiques et sportives telles que le football, la gymnastique, l’athlétisme, le tir (en vue d’une préparation militaire).

Les pratiquants sont en majorité des footballeurs répartis en quatre équipes de 15 à 25 ans. Les Gars d’Armor connaissent une vive envolée en remportant le titre de Champion d’Union d’Anjou en 1930 et 1934 ainsi que la Coupe de l’Avenir en 1939 -1940.
En 1941 et 1942, les footballeurs évoluent aux côtés des grandes équipes de la région comme : le Club Universitaire Angevin (CUA), le Sporting-Club de l’Ouest (SCO), le Club Sportif Jean-Bouin (CSJB), Châteaubriant, Ancenis…

Le club finit par s’essouffler puis disparaît en 1948.

L’Eglantine

Fondée en 1935, l’Eglantine est le plus ancien club encore en activité sur la commune de Trélazé.
Initialement composé d’anciens joueurs des Gars d’Armor, ce changement de bord s’explique par la volonté d’appartenir à un club prônant des valeurs laïques dans un monde ouvrier en quête d’avancées sociales.

L’idée de créer un club indépendant, ouvert à tous, émerge notamment suite aux rencontres et aux échanges entre des enseignants de l’école La Maraîchère et des ardoisiers de Trélazé tels que : Robert Sallenave, Yves Auffret, Clément Stéphan, René Lamandé et Thomas Saez. C’est le 1er mai 1935 que cette idée se concrétise dans la salle de l’Avenir du Prolétariat.

Le saviez-vous ?

Le Foyer Espérance de Trélazé

Le club du foyer trouve son origine dans l’association de gymnastique et sportive appelée Espérance, fondée le 24 juillet 1906 à Trélazé et présidée par le docteur Félix Letourneux.
En 1950, sous l’impulsion du patronage, de l’Abbé Paul Cochard et de Joseph Le Sciellour, nouveau président, l’Espérance change de nom pour devenir le foyer des jeunes Espérance de Trélazé.
Les activités proposées vont des camps de vacances, aux projections de films en passant par des activités sportives comme le football, le tennis de table, l’athlétisme et l’escrime.
A la suite du décès de Joseph Le Sciellour en 1954, Joseph Dolbois assure la présidence jusqu'en 1979. Date à laquelle Hubert Grimault lui succède comme président général de l'association. Ce dernier modifie l’organisation de l’association qui se divise alors en trois sections autonomes : football, tennis de table et loisirs-détente (pétanque, jeux de sociétés, voyages…).

En 2000, Hubert Grimault quitte la présidence générale. Il est remplacé par Jean-Jacques Salaun jusqu'en 2011. Depuis cette date, c’est Jean-Louis Dolbois qui occupe les fonctions de président.

Pour tenir compte de l'évolution des effectifs adultes et seniors l'association change d'appellation et devient le Foyer Espérance de Trélazé.

- La section football :

En 1954, le club atteint la 1ère division de district puis la promotion de Ligue au cours de la saison 1960-1961.
C’est en 1994 que le Foyer obtient sa meilleure performance en jouant la 32e de finale de la Coupe de France contre Lens.

Interview de Marc Berdoll :

Au fil des années, le foyer acquiert une réputation de club formateur auprès des jeunes et bénéficie de cette reconnaissance par l'attribution du label d'or de la fédération.
La section football est présidée par Alcides Da Costa, depuis 2014.

- Les terrains :

A ses débuts, la section football du Foyer Espérance occupe un terrain aménagé provisoirement dans une prairie de la ferme du grand-père de Marc Berdoll. C’est en 1951 que le club change de terrain pour investir le lieu dit Monthibert.

- Terrain prêté par le grand-père de Marc Berdoll :

A partir de 1954, le club évolue sur le terrain situé derrière l'église Saint-Pierre au lieu dit la Guiberdière. Cette surface, baptisée stade de l’Union, appartient à une association paroissiale : « l'Union Fraternelle » qui en cède la propriété au Foyer Espérance en 1991.

En 2002, suite aux travaux d’aménagements du bourg, le Foyer quitte le stade de l’Union pour s’installer dans le complexe municipal Bernard Bioteau.

Le Club Sportif Jean Jaurès

La section football de l’A.S.C.P.T.

La section football au sein de l’Association Sportive et Culturelle des Plaines, débute dans les années 1961-1962. Michel Cornic en est le premier président.
A l’origine, le club est composé d’une équipe mixte adultes et d’une ou deux équipes jeunes, affiliées à la Fédération Française de Football à partir de 1962, sous le nom de Foyer Sportif et Culturel des Plaines.

La section de football connaît de nombreuses progressions comme en 1966 lorsqu’elle atteint la promotion de première division du district.

En 1967-68, la section crée une compétition en hommage à Michel Cornic décédé prématurément. Cinq cents personnes sont présentes y compris les autres clubs de football de Trélazé qui ont été invités.