CHRONOLOGIE
HISTOIRE ARDOISIÈRE
HISTOIRE SOCIALE
URBANISME
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VIe siècle :
D’après la légende, Saint-Lézin, évêque d’Angers, aurait découvert l’utilisation du schiste ardoisier comme toiture en 592. Etant le saint patron des ardoisiers, il a longtemps été vénéré à Trélazé. Le 13 février, à l’occasion de sa fête, une procession partait de la chapelle Saint-Lézin et se clôturait par une messe à l’église Saint Pierre, située dans le bourg de Trélazé.
discours de Monseigneur l'évêque, 1894
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VIe siècle
1406
1735
1827
1850
1855
1856
1865
1878
1884
1891
1897
1908
1920
1927
1930
1945
1947
1983
1993
2013
1406 :
Ouverture de la première carrière d’ardoises à Trélazé, nommée
Tire-poche.
1735 :
Achèvement des travaux de renforcement de la levée de la Loire, sous la direction de l’ingénieur Règemorte. Les carrières d’ardoises peuvent alors s’étendre plus près du fleuve. En souvenir de cet acte, un monument appelé «la Pyramide», est édifié en 1743.
1827 :
Constitution officielle de la Commission des Ardoisières d’Angers (C.A.A.). En 1891, cette dernière deviendra une société en nom collectif, puis une Société Anonyme (S.A.) à partir de 1931.
4 juin 1856 :
Une crue rompt la digue de la Loire. Le 6 juin, l’eau envahit les carrières de la Porée, du Buisson, de l'Hermitage, des Grands Carreaux…
9 juin 1856 :
L'Empereur Napoléon III vient constater les dégâts occasionnés par l’inondation, aux ardoisières de Trélazé.
Il subventionne la construction d'une nouvelle digue dite « levée Napoléon » qui assure aux exploitations ardoisières un périmètre bien protégé.
1878 :
Lancement de l’extraction souterraine en remontant, conçue par l’ingénieur Blavier.
1891 :
Fondation de la Société Ardoisière de l’Anjou (S.A.A.), rivale de la Commission des Ardoisières d’Angers (C.A.A.), exploitant des carrières à Trélazé (Grand Maison) et dans la région comme à Renazé, en Mayenne.
1897 :
La Commission des Ardoisières d’Angers (C.A.A.) ouvre un dispensaire dans le quartier Saint-Lézin, suite à des cas d’érysipèle (infection de la peau d’origine bactérienne).
Novembre 2013 :
Annonce de la fermeture des ardoisières. Le plan social est signé en mars 2014.
Entre 1930 et 1945 :
Face à la crise économique, la Commission des Ardoisières d’Angers ferme certains puits d’extraction (comme les puits n°3 et n°5 de Monthibert), ce qui entraîne des licenciements.
1930 - 1945 Crise économique
26 et 27 août 1855 :
Insurrection de la Marianne (société secrète républicaine voulant renverser le régime de Louis-Napoléon Bonaparte). Les marianistes trélazéens passent à l'action en vue d'instituer une république démocratique et sociale. Bilan : 150 émeutiers sont condamnés, 15 sont déportés au bagne à Cayenne, trois y décèdent dont l'un des meneurs, Secrétain. François Attibert, lui, parvient à s'échapper.
1884 :
Légalisation du droit syndical.
Du 16 mars au 27 avril 1891 :
Eclatement de la première grève générale des ardoisières,
à l’initiative du jeune syndicat. Montée du syndicalisme et
des grèves successives jusqu’en 1914.
1908 :
Les ardoisiers évoquent la possibilité d’être rattachés
au Statut du mineur lors de réunions syndicales
(l’ouvrier fondateur du syndicalisme ardoisier, Ludovic Ménard, mène le mouvement).
1920 :
Les carriers obtiennent le bénéfice du régime de retraite
minière institué en 1914. Ils sont affiliés à la Caisse de
secours maladie des mineurs.
1947 :
Les ardoisiers sont affiliés au Statut du mineur, leur conférant des avantages sociaux. Par la suite, les ouvriers revendiqueront le jour de la Sainte Barbe (patronne des mineurs, des pompiers, des géologues…).
Entre 1983 et 1993 :
La concurrence et la crise du bâtiment entraîne la réduction de l’effectif ardoisier, passant de 1700 à 500 salariés environ. Suite à d’importantes vagues de licenciements, des grèves éclatent.
1983 - 1993 Crise du bâtiment
13 avril 1850 :
Loi sur l’assainissement des habitations insalubres qui prescrit la formation de commissions municipales chargées de rechercher ces logements. Elles ont également le pouvoir d’obliger les propriétaires à entreprendre les travaux jugés indispensables pour lutter contre ces taudis.
1865 :
Les carrières de Trélazé décident de reverser 0,5 % du montant des ventes d’ardoises à la construction d’habitations. Le support juridique de cette politique relative au logement est une société civile constituée en 1865. En 1869, elle est modifiée en société anonyme appelée : « Société des logements ouvriers des ardoisières ».
1927 :
Le programme de construction de logements ouvriers est maintenu par la C.A.A. qui a des difficultés à recruter de la main-d’œuvre. En 1930, la Commission des Ardoisières d’Angers est propriétaire de 1500 habitations.
VIe siècle
XVème Siècle
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XXème Siècle
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