XIXe/début XXe
Scierie mécanique
Salle de la Maraîchère
Chapelle St-Lézin
Rosseau
Les Fresnais
La Gravelle ou le Lapin
Tramway
Pont-Malembert
Les Grands Carreaux
Les Petits Carreaux
La Pyramide
Grand Maison
Station de Trélazé P.O
La Cantinière
l’Hermitage
Montibert
Le Petit Anjou
La Saulaie
Le Petit Anjou :
Réseau de chemin de fer à voie métrique appelé « le Petit Anjou ». Mis en service entre 1893 et 1948, il reliait Nantes à Cholet en passant par Saumur, Angers et Trélazé (s’arrêtant aux gares de Malaquais et du bourg).
Montibert :
En 1835, une exploitation ardoisière s’ouvre. Suite à des éboulements récurrents l’activité ne cesse de s’interrompre puis de reprendre. En 1893, un nouvel effondrement se produit causant la mort d’un ouvrier et deux blessés.
Pont-Malembert :
L’emplacement de cet ancien village témoigne des nombreux hameaux construits près des carrières pour loger les ardoisiers au plus près de leur lieu de travail. De 1874 à 1879, une carrière est exploitée en galerie.
La Grand Maison :
Vers 1864, une carrière à ciel ouvert est entreprise avant d’expérimenter la méthode d’exploitation souterraine.
Les Grands Carreaux :
En 1838, la première carrière souterraine ouvre aux Grands Carreaux. Puis, en 1878, c’est le lancement de la méthode dite Blavier (en remontant par gradins renversés). Aux alentours de 1918, un atelier de fenderie de 60 places est aménagé.
La Saulaie :
Constituée en 1864, la société la Saulaie exploite une carrière située entre celle de l’Hermitage et celle des Grands Carreaux. Le 9 juin 1895, à 4h du matin, les deux pans de bois de la carrière, s’effondrent. Cette dernière ferme en 1898.
Station de Trélazé P.O. :
Une nouvelle station TER reliant Angers, Trélazé et Saumur ouvrira en 2017.
la Cantinière :
Ancien édifice datant du début du XVIIe siècle. Celui-ci est transformé en maison de maître de style néo-classique au XIXe siècle.
les Petits Carreaux :
La carrière des Carreaux ouvre en 1717. Ce n’est qu’au XIXe siècle que l’ardoisière est scindée en deux : d’un côté les Petits Carreaux et de l’autre, les Grands Carreaux. En dépit des éboulements et des accidents causant parfois la mort, l’exploitation continue et utilise la méthode dite Blavier, expérimentée dès la fin du XIXe siècle.
la Pyramide :
Monument édifié en 1743 en souvenir de l’achèvement des travaux de la levée de la Loire.
Salle de la Maraîchère :
La salle de La Maraîchère, construite en 1867 par l’architecte Dainville, eut de multiples fonctions : salle de classe (avec une bibliothèque), de sport, de spectacles, de bals, bureaux de votes, lieu de rassemblements syndicaux pendant les grèves des ardoisiers… .Ce lieu symbolique est aujourd’hui une école élémentaire publique.
Chapelle St-Lézin :
Au courant du XVe siècle, une chapelle fut construite à l’emplacement supposé de la toute première fente d’ardoise. La chapelle que l’on peut apprécier aujourd’hui fut édifiée vers 1830. Restaurée dans les années 2000, elle appartient à la municipalité.
la Gravelle ou le Lapin :
Ouverte dès le XVIe siècle, il s’agit d’une ancienne carrière (la première exploitation, à Trélazé, date de 1406). Suite à des éboulements, elle est successivement délaissée puis exploitée de nouveau au cours des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles. Reprise en 1860 par la Paperie, l’extraction ne tarde pas à cesser définitivement.
Rosseau :
Le château néogothique des Plaines, appelé également Rosseau, fut construit dans les années 1880. La tour qui se trouvait à proximité, érigée en 1775, n’existe plus.
Tandis qu’au XIXe siècle, l’édifice hébergeait les cadres de la C.A.A. (Commission des Ardoisières d’Angers); à partir des années 1960, le château scindé en 10 appartements, devient la propriété d’une société HLM.
Tramway :
Arrivée à Trélazé en 1896, la ligne de tramway desservait les principales rues de la commune (rue Jean Jaurès, rue Pasteur…) jusqu’au bourg de Trélazé. Son activité cessa en 1949.
les Fresnais :
Exploitée dès le XVIe siècle, l’activité est alternativement stoppée puis reprise aux XVIIIe et XIXe siècles. Prenant modèle sur les Grands Carreaux, l’exploitation à ciel ouvert est abandonnée en 1844, au profit d’une carrière souterraine. Pour endiguer les risques d’éboulements, la méthode dite Blavier est mise en place à la fin du XIXe siècle.
Scierie mécanique :
En 1852, un atelier mécanique est édifié dans le quartier Saint-Léonard pour le sciage, le rabotage, le polissage et l’assemblage du schiste ardoisier. Le 8 juillet 1854, une câblerie-tréfilerie est également créée par la C.A.A. (Commission des Ardoisières d’Angers) pour confectionner des câbles utilisés dans les carrières d’ardoises afin de limiter les risques d’accidents.
l’Hermitage :
La carrière est exploitée à ciel ouvert de 1852 à 1898, date marquant la fin de ce type d’extraction à Trélazé au profit de l’exploitation souterraine.